À la rencontre de paysannes bretonnes
« Qu’est-ce qu’être une éco-féministe sans tomber dans l’essentialisme ? Comment faire le lien entre féminisme, écologie, paysanneries et forêts ? »
Lorsque j’ai commencé à découvrir le militantisme, je suis devenu écolo. Je croyais alors que c’était la lutte principale, car à quoi bon lutter pour le reste s’il ne nous reste plus de planète pour vivre ? Puis est venu le féminisme et je me suis donc naturellement définie comme étant une « éco-féministe » sans réellement m’interroger sur ce que cela signifiait. C’est avec ce combat féministe que j’ai pris conscience que les luttes s’entremêlaient et qu’elles étaient toutes aussi importantes. J’ai (re)découvert ma bisexualité, une identité queer, compris mes troubles mentaux.
Proche de la nature, voyageuse des forêts, diplômée agricole, j’ai fait le choix de revenir à la ruralité.
Et mes questionnements m’ont suivie : « Qu’est-ce qu’être une éco-feministe sans tomber dans l’essentialisme? Comment faire le lien entre féminisme, écologie, paysanneries et forêts ? »
Grâce à un enregistreur prêté et une envie de donner la parole à des femmes pour m’éclairer, je suis partie rencontrer des paysannes et je leur ai posé des questions. C’est ce début de parcours que je vous présente aujourd’hui avec un mélange d’appréhension et de peur. Un travail qui n’est qu’à ses balbutiements, une première piste, une première exposition, un premier lancé.
Sane Pasquet
Juliet
Pépiniériste bocagère
Em
Maraichère
Claire
Plantes aromatiques et médicinales